Désert de Dubaï : Safari buggy matin, sandboard et balade à dos de chameau

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Comment est l’expérience ?

Je ne m’attendais pas à ce silence dans le désert de Dubaï au petit matin — juste nous, quelques oiseaux au loin, et notre guide Hassan, tout sourire, alors qu’on montait dans les buggys. Le sable était frais sous mes chaussures, ce qui m’a paru étrange pour un désert. Je pensais qu’il ferait déjà chaud, mais non, juste cet air frais qui sentait la poussière et un parfum sucré que je n’arrivais pas à identifier. Hassan nous a fait un rapide briefing (son anglais est nickel, mais il a bien rigolé quand j’ai confondu “frein” et “pause”), puis on s’est lancés, moteurs rugissants plus fort que tout autour.

La balade en buggy était intense — franchement, mes mains tremblaient après les premières dunes. On descend ces petites pentes et l’estomac fait des loopings, mais on rigole un peu de soi-même aussi. Hassan nous encourageait depuis son buggy, nous montrant où le sable était plus mou ou plus raide. À un moment, on s’est arrêtés au sommet d’une grande dune et on est restés là un instant. Le soleil était plus haut, tout devenait orange et net. Il y a un silence qui n’est pas vraiment silence — le vent dans les oreilles, ta respiration qui résonne parce que tu essaies encore de reprendre ton souffle.

Ensuite, place au sandboard. Je suis tombé direct (sans honte), du sable partout — même entre les dents, je ne sais pas comment ? C’est plus compliqué que ça en a l’air, mais aussi carrément addictif une fois qu’on trouve l’équilibre. Puis on a rencontré deux chameaux qui broutaient tranquillement pas loin. La balade à dos de chameau était lente, presque méditative après toute cette adrénaline. Notre guide nous a donné leurs noms (je n’ai retenu que “Mariam” parce qu’elle tournait souvent la tête pour me surveiller). Je repense encore à la vue depuis son dos — des vagues infinies de sable rouge qui s’étendent à perte de vue dans la brume.