Jamestown : Billet d’entrée au musée Lucille Ball & Desi Arnaz

4.66

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Comment est l’expérience ?

Je ne pensais pas éclater de rire dans un musée, et pourtant, me voilà à Jamestown, devant le décor reconstitué de l’appartement de Lucy, lançant un « Lucy, je suis rentré ! » comme un gamin qui passe une audition. La dame à côté de moi — avec son accent local et son grand sourire — m’a fait un clin d’œil en disant que mon imitation de Ricky Ricardo avait besoin d’un peu de travail. Pas faux. Le musée Lucille Ball & Desi Arnaz, ce n’est pas juste des vieux accessoires à regarder ; il y règne une ambiance chaleureuse, comme si tout le monde ici avait grandi avec Lucy à la télé dans son salon.

Notre guide (Denise, je crois ?) nous a montré le violoncelle du premier épisode et nous a laissé jeter un œil au costume de dompteur de lions de la scène folle avec Pepito. On peut presque sentir le tissu ancien si on se penche — je ne sais pas si c’est autorisé, mais personne ne m’a arrêté. Il y a aussi une pub interactive pour le Vitameatavegamin ; j’ai essayé et j’ai complètement raté mes répliques. Un gars derrière moi s’est quand même mis à applaudir. C’est ça qui est sympa : ici, personne ne se prend trop au sérieux.

Les Emmy Awards brillent derrière une vitre, mais ce sont les petits détails qui m’ont marqué — des photos fanées collées au mur, une note manuscrite de Desi à Lucy. C’était plus intime que ce à quoi je m’attendais. Dehors, on entend des éclats de rire s’échapper par la porte ouverte quand quelqu’un se lance dans son propre numéro de « Lucy ». Même des heures plus tard, en me baladant dans Jamestown (où ça sent le café et la pluie), je repensais à toute la joie que ces deux-là ont apportée dans les foyers — y compris le mien.