New York : Visite Statue de la Liberté & Ellis Island en espagnol

3.13

(8 avis)

Comment est l’expérience ?

La première chose qui m’a frappé, c’est la lumière du soleil qui se reflétait sur la statue au vert de cuivre alors que notre ferry arrivait à Liberty Island — c’était presque irréel, comme une scène sortie d’un vieux film. Notre guide, Marta, nous a fait signe de nous rapprocher et a commencé à raconter en espagnol les histoires des personnes qui ont construit Lady Liberty. Le vent soufflait assez fort pour que mes cheveux me gênent (pas très instagrammable), mais je l’entendais parfaitement. Elle a désigné Ellis Island de l’autre côté de l’eau en racontant que ses grands-parents étaient passés par là. Ça m’a touché plus que prévu.

En faisant le tour de la base de la statue, on sentait l’odeur du sel mêlée à celle des bretzels chauds d’un vendeur ambulant. Le musée à l’intérieur était plus calme que ce que j’imaginais — une sorte de silence, comme si tout le monde essayait d’écouter les échos du passé. Marta expliquait comment les immigrants découvraient cette vue après des semaines en mer. J’ai essayé de me l’imaginer, mais franchement, c’est impossible à saisir vraiment sans l’avoir vécu. Pourtant, être là avec notre petit groupe, c’était à la fois lourd et plein d’espoir.

Ellis Island est à seulement quelques minutes de ferry (prévoyez une veste, le vent est plus frais là-bas). Dans le musée de l’immigration, on a déambulé entre valises et photos fanées. Il y a un mur de noms ; Marta en a trouvé un qui correspondait à sa famille et a ri quand j’ai essayé de le lire à voix haute en espagnol — j’ai sûrement massacré la prononciation. On a terminé à Battery Park, puis on est allés ensemble aux bassins du Mémorial du 11-Septembre. Le bruit de la ville s’est estompé un instant, juste au bord de l’eau. Ce silence, j’y repense encore parfois.