Scottsdale : Balade en party bike privée dans Old Town avec bars et promos boissons

4.99

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Comment est l’expérience ?

On a commencé à pédaler depuis le QG du Party Bike, les jambes déjà un peu flageolantes, surtout à force de rire. Le soleil se couchait doucement derrière les palmiers — cette lumière dorée qu’on ne voit qu’en Arizona. Notre guide, Marcus, distribuait les gobelets et montrait la glacière, comme s’il savait qu’on aurait soif avant même d’arriver au premier arrêt. C’est drôle comme on oublie vite qu’on fait du sport quand la musique tourne et que quelqu’un passe des boissons glacées.

En roulant dans les rues d’Old Town Scottsdale, j’ai senti ce mélange d’odeurs — la viande grillée d’une terrasse, puis l’air sec du désert juste après. On est passés devant des boutiques style western avec des néons qui s’allumaient, et des locaux qui nous saluaient (ou peut-être riaient de notre tentative de pédaler en rythme). À un moment, j’ai essayé de prononcer “Camelback” avec mon meilleur accent arizonien — Marcus a failli recracher sa boisson. On apercevait Camelback Mountain entre les bâtiments, tout rose dans le crépuscule. Je ne pensais pas me sentir si intégré au quartier, mais ici, on te rend vraiment ton salut.

Les bars où on s’est arrêtés avaient des terrasses avec des brumisateurs à fond — un vrai bonheur. Des promos sur les boissons rien que pour nous ; une barmaid nous a fait un clin d’œil en voyant notre groupe débarquer comme une parade un peu décalée. Quelqu’un a commandé des nachos qui ont disparu en deux minutes chrono. L’ambiance était détendue, pas du tout pressée. En passant devant Scottsdale Fashion Square (toutes ces vitrines brillantes), mon pote a plaisanté en disant qu’il préférait échanger son vélo contre des sacs de shopping, mais personne ne voulait encore s’arrêter de pédaler.

Je repense souvent à ce dernier tronçon vers le QG — tout le monde chantait un tube des années 90, les voix un peu cassées mais ça ne dérangeait personne. Un petit vent s’est levé, emportant la chaleur et donnant l’impression qu’on pouvait rouler comme ça pour toujours. Je ne crois pas avoir déjà vu un groupe d’inconnus devenir amis aussi vite, juste en partageant des pédales et des gobelets en plastique.