Waco : visite hantée en van et arrêts à Cameron Park

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Comment est l’expérience ?

« Tu as entendu ça ? » murmura quelqu’un derrière moi alors que nous roulions devant un vieux bâtiment en brique du centre-ville de Waco. Notre guide, Marcus, souriait déjà — il nous avait raconté la tornade de 53 et les histoires qui hantent encore ces rues. Je sentais l’odeur de la pluie sur le bitume alors qu’il n’avait pas plu depuis des heures, et un étrange silence régnait dehors quand il montra l’emplacement de l’ancien quartier rouge. C’est drôle, je ne pensais pas que Waco pouvait être aussi inquiétant la nuit.

Le van avançait vers Cameron Park, les vitres un peu embuées par notre souffle un peu plus rapide que d’habitude (peut-être le stress, ou juste l’humidité texane). Marcus nous a passé des gadgets de chasse aux fantômes — je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais ils bipaient et clignotaient comme dans un film de science-fiction. Il nous a laissé les essayer. Quand mon détecteur EMF a soudain grimpé près d’un vieux chêne, Li a éclaté de rire en voyant ma tête, mais elle n’a pas voulu le tenir après ça. Un moment de silence s’est installé — juste le chant des cigales et le bruit de nos pas sur le gravier pendant qu’on sortait pour une « séance de contact » interactive.

Je ne pensais pas vraiment avoir peur, pour être honnête. Mais écouter ces légendes locales racontées par quelqu’un qui a grandi ici, ça n’a rien à voir avec lire ça sur Internet. En plus, Marcus connaissait les ruelles avec les meilleures histoires de fantômes (et celles où on trouve les meilleurs tacos). Tout était naturel, sans script — parfois il s’arrêtait en plein récit pour répondre à une question ou montrer un détail, comme une empreinte de main effacée sur un mur. Je repense souvent à cette vue sur la rivière au crépuscule, au silence qui s’est installé un instant avant qu’un des participants ne lance une blague sur les fantômes auto-stoppeurs.