Waikiki : Cours de surf privé avec horaires flexibles

4.99

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Comment est l’expérience ?

La première chose qui m’a frappé, c’est l’odeur de la wax — un mélange doux et salé, si ça vous parle. On a retrouvé notre moniteur juste devant Moku Surf Shop, les planches déjà alignées. J’étais un peu stressé (je n’avais jamais tenu debout sur une planche de surf de ma vie), mais notre guide a juste souri et dit : « T’inquiète, ça va le faire, promis. » Il nous a montré comment pagayer sur le sable — j’ai vite ramassé du sable collé sur les coudes. Il y avait d’autres groupes autour, mais on avait vraiment l’impression d’avoir notre petit coin rien qu’à nous sur la plage de Waikiki.

Descendre vers l’eau avec la planche sous le bras m’a paru plus lourd que prévu. Le soleil était déjà levé, mais pas trop fort — juste cette lumière douce du matin qui rebondit partout. Notre moniteur venait régulièrement prendre des nouvelles (« Ça va ? »), et honnêtement, ça m’a rassuré plus que je ne pensais. Quand j’ai enfin attrapé ma première vague (bon, à moitié), il a vraiment applaudi. Pas de façon forcée non plus. L’eau ici est chaude et un peu collante à cause du sel ; au bout d’un moment, on ne fait plus attention parce qu’on est concentré à ne pas tomber la tête la première.

Je rigole encore en repensant à toutes les fois où je suis tombé — j’ai perdu le compte après cinq. Mais il y a ce moment où tu réussis à tenir debout une demi-seconde, et soudain la ville semble loin derrière toi. Notre guide m’a dit que tout le monde tombe au début (« Même les locaux », a-t-il ajouté), ce qui m’a un peu consolé après avoir avalé autant d’eau de mer. À la fin, mes bras étaient en compote et mon nez piquait à cause de la crème solaire qu’ils nous ont donnée (ça sentait la noix de coco). On est restés un moment sur nos planches avant de repartir, juste à flotter et regarder les touristes faire la queue pour des malasadas au camion Leonard’s pas loin. C’est fou ce qui reste gravé.