Nice, Villefranche & Cap Ferrat : Balade en Scoot Coupe en liberté

4.94

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Comment est l’expérience ?

« Il faut klaxonner deux fois avant le virage — c’est la tradition », souriait notre guide Alain en tapotant le petit klaxon. Je venais à peine de m’installer dans le siège du Scoot Coupe qu’il lançait ça, et pour être honnête, j’étais surtout concentré à ne pas confondre les pédales. L’air sentait le sel et la crème solaire, avec ce bourdonnement discret des cigales au loin. On a filé hors de Nice, Alain en tête, agitant la main pour me guider plusieurs fois, parce que je n’arrêtais pas de me laisser distraire par la couleur incroyable de la mer — c’est vraiment ce bleu-là.

Notre premier arrêt fut le Fort du Mont Alban. Alain nous a raconté les histoires des soldats qui guettaient les pirates d’ici — il a même essayé de nous montrer comment repérer la Corse par temps clair (je ne l’ai pas vue, peut-être que mes lunettes étaient trop sales). Les murs en pierre étaient frais sous ma main, et le long du chemin poussait un romarin sauvage qui embaumait l’air d’un parfum vif et frais. Quelques locaux promenaient leurs chiens ; l’un d’eux nous a fait un signe comme si on faisait partie d’un club secret de conducteurs de petites voitures en montée.

Ensuite, on a descendu vers Saint Jean Cap Ferrat — plein de villas cachées derrière de grands portails. Alain a pointé du doigt une maison où, apparemment, un chanteur célèbre séjourne parfois (il n’a pas voulu dire qui). Mais mon moment préféré, c’était Villefranche-sur-Mer. Il y a là un vrai bout de plage de sable (Alain a dit que c’est rare par ici), alors on s’est arrêté pour une glace au bord de l’eau. J’ai essayé de commander en français, et la vendeuse s’est mise à rire — elle m’a quand même tendu une serviette. Le soleil était doux, pas trop fort, et on entendait les enfants s’éclabousser dans les eaux peu profondes.

Au retour, on a fait un détour par Coco Beach où les locaux étalent leurs serviettes directement sur les rochers. Certains nous ont salués en rigolant — ou peut-être qu’ils étaient juste amusés par notre petit convoi. En revenant à Nice, j’avais encore du sable sur les mains, souvenir des photos prises en penchant la tête dehors. Cette vue depuis le Fort Alban me revient souvent en tête, surtout quand la circulation chez moi paraît bien grise.