Rhodes : Excursion en bateau de pêche, grottes de Kalithea & déjeuner BBQ

4.95

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Comment est l’expérience ?

La première chose qui m’a frappé, c’est l’odeur — pas seulement celle de la mer (qui était partout), mais un parfum plus vif, entre appâts et bois chauffé par le soleil. On a retrouvé notre guide, Yannis, sur le quai à Rhodes. Il m’a tendu une canne à pêche avec un grand sourire, comme si on se connaissait depuis toujours. Je n’avais jamais pêché avant — je pensais juste m’emmêler les lignes — mais il m’a montré comment appâter l’hameçon sans jamais me faire sentir maladroit. L’eau ici est d’un bleu incroyable, presque irréel. Un moment de calme s’est installé, tout le monde attendait une touche ; juste le bruit des vagues contre la coque et une musique grecque qui passait en fond sur un téléphone.

Je ne pensais pas vraiment attraper quelque chose, mais contre toute attente, j’ai eu un petit poisson qui s’est débattu dans mes mains pendant que Yannis applaudissait et que mon compagnon prenait une cinquantaine de photos. Ensuite, on a mis le cap vers ces plages rocheuses près des sources de Kalithea. Les falaises, claires et impressionnantes de près, abritent de petites grottes creusées par le sel et le vent au fil des ans. On s’est amarrés dans une crique où l’on voyait le sable en transparence. Faire du snorkeling là-bas, c’était comme nager dans un aquarium : des bancs de poissons argentés virevoltaient autour de mes jambes, des rayons de soleil dansaient sur les rochers en dessous. Mon masque s’embuait sans arrêt, mais ça m’importait peu.

Le déjeuner a été grillé directement sur le pont — du poisson frais pour certains, du poulet pour d’autres (j’ai pris les deux, parce que pourquoi pas). Il y avait aussi une salade grecque, et une bière bien fraîche qui avait un goût encore meilleur après la baignade. L’équipage servait le vin comme de l’eau et plaisantait avec nous sur nos “grosses prises”. À un moment, j’ai réalisé que mes épaules étaient déjà bien rouges (j’aurais dû écouter quand ils ont proposé de la crème solaire en plus). Quoi qu’il en soit, on était là, les pieds qui pendouillaient au bord du bateau, la brise qui nous séchait doucement. C’était simple, mais parfait.