Cercle d’Or Islande : Super Jeep & motoneige sur glacier

4.86

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Comment est l’expérience ?

Les mains crispées sur le bord du siège alors que le Super Jeep sautillait sur une portion de sol gelé et accidenté—quelqu’un à l’arrière a lâché un rire nerveux, et j’ai réalisé que je souriais aussi. Notre guide, Jónas, gardait une main sur le volant tout en nous montrant où se rejoignent les plaques tectoniques à Thingvellir. L’air était vif et froid, presque à sentir les minéraux. À peine sortis de Reykjavik, nous étions déjà dans cet immense espace ouvert, le vent tirant sur nos vestes. J’essayais d’imaginer les gens qui se rassemblaient ici il y a des siècles—on se sentait tout petit face à toute cette histoire.

Ensuite, direction Geysir. On en entend parler, mais on ne s’attend pas à ce que ça jaillisse aussi soudainement—l’eau bouillante explose vers le ciel, la vapeur se fait emporter par le vent. Jónas nous a conseillé de rester face au vent, sauf si on voulait un « soin du visage gratuit ». J’ai quand même pris quelques gouttes. Après un déjeuner simple (juste des sandwiches), on a découvert Gullfoss, et franchement, ce grondement me hante encore—la cascade est bien plus impressionnante en vrai que sur les photos. Une fine brume flotte partout ; mes gants étaient humides rien qu’en me penchant pour mieux voir. Personne ne nous a pressés. J’ai aimé ça.

Puis est venue la partie qui m’angoissait un peu : la motoneige sur le glacier Langjökull. On nous a équipés de combinaisons épaisses et de casques—j’avais l’air ridicule, mais tout le monde l’était, donc ça allait. La motoneige semblait plus lourde que prévu ; la prise en main a demandé un peu d’effort. Mais une fois lancés, c’était un blanc infini sous un ciel qui changeait sans cesse de couleur—bleu, gris, puis une lueur dorée. À un moment, on s’est arrêtés, et le silence était tel qu’on entendait sa propre respiration dans le casque. Je ne pensais pas ressentir autant de calme là-haut.