Capri & Anacapri : Excursion en ferry avec guide depuis Naples

4.88

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Comment est l’expérience ?

J’ai failli rater le ferry à Naples, happé par l’odeur des cornetti tout frais au port — mais notre guide, Giulia, m’a juste souri et fait signe comme si elle avait l’habitude. La traversée était un peu agitée, je tenais mon café à deux mains, mais voir Capri émerger de la brume fait oublier tout le reste (même le mal de mer). En débarquant, l’air avait une autre saveur — un mélange salé et sucré, avec ce parfum de citron chauffé par le soleil que je n’arrive toujours pas à décrire.

Première étape : Anacapri. Giulia nous a guidés dans des ruelles étroites où des vieux messieurs discutaient doucement en dialecte devant les cafés. Elle nous a montré l’église Saint-Michel — au début, je me suis dit “encore une église”, jusqu’à ce que je voie le sol en majolique. Un tourbillon de couleurs sous les pieds ; j’ai essayé de prendre une photo discrète, mais mon téléphone a failli glisser tellement j’avais les mains moites (il faisait déjà chaud à 10h). Certains ont pris le télésiège pour monter au Monte Solaro et profiter de la vue — moi, j’ai préféré me balader et acheter une granita au citron chez une dame qui appelait tout le monde “amore”.

Pour le déjeuner, salade Caprese dans un petit resto conseillé par Giulia — mozzarella si fondante qu’elle glissait presque de ma fourchette, tomates au goût de soleil pur. Elle nous a raconté que cette salade est née à l’hôtel Quisisana de Capri pour un poète qui ne voulait pas de pain (j’ai peut-être mal retenu). Plus tard, à Capri ville, La Piazzetta était pleine à craquer, les gens sirotaient leur espresso en faisant semblant de ne pas se regarder. Les Jardins d’Auguste étaient plus calmes ; la vue sur la Via Krupp qui serpente vers la mer et les Faraglioni posés là comme depuis toujours est juste magique.

J’ai zappé la balade en bateau optionnelle, les nuages arrivaient et mes jambes étaient fatiguées (l’île est plus pentue qu’elle en a l’air). Sur le chemin du retour vers le ferry, Giulia nous a appris à dire “grazie mille” correctement — Li a rigolé quand j’ai essayé. Je repense souvent à cette vue d’Anacapri, surtout quand Naples devient trop bruyante.