Malte : Location privée de bateau, Blue Lagoon, Comino & Gozo en journée

4.99

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Comment est l’expérience ?

On me tend une bière fraîche avant même que je m’asseye—notre capitaine, Mark, sourit en disant qu’il faut « bien commencer la journée ». Le moteur ronronne doucement tandis que nous quittons Sliema, la lumière matinale se reflétant sur l’eau, forçant tout le monde à plisser les yeux. L’odeur de la crème solaire mêlée à celle de la mer flotte encore dans l’air. Un petit moment suspendu quand on croise un bateau de pêche, et le vieux marin à bord nous fait un signe de tête ; je ne sais pas pourquoi, mais ça sent bon pour la suite.

On serpente le long de la côte maltaise, Mark nous montre des endroits aux noms évocateurs comme Smugglers Cave—il rigole quand je demande si des pirates s’y cachaient (« peut-être juste des ados aujourd’hui »). Aux grottes Santa Maria, il approche le bateau si près que je pourrais toucher la roche. À l’intérieur, c’est frais et résonnant, l’eau turquoise éclaire la grotte sous nos pieds. Mon ami tente un « merci » en maltais et le massacre complètement ; Mark secoue la tête en souriant. On plonge pour une baignade et franchement, je ne m’attendais pas à voir l’eau aussi limpide—des poissons partout, même une drôle de bestiole piquante qui s’est avérée être un oursin.

Au Blue Lagoon, c’est plus calme que ce que j’imaginais—sans doute parce qu’on est ancrés loin des gros bateaux. L’eau a vraiment cette couleur qu’on voit sur les photos (mais en moins artificiel). On flotte un long moment, puis on se prélasse sur des coussins moelleux pendant que quelqu’un distribue des sodas sortis de la glacière. Plus tard, à Crystal Lagoon, on nage et on fait du snorkeling—moins de monde ici, juste notre groupe et quelques oiseaux marins qui crient sur les falaises. Si vous choisissez l’option Gozo, vous aurez encore plus de temps pour explorer ces petites criques ; nous on a préféré Comino, mais la prochaine fois… qui sait.

Le retour est plus tranquille, tout le monde est un peu doré par le soleil et fatigué, mais heureux. Mark nous laisse choisir la musique pour le dernier tronçon—quelqu’un met un tube kitsch des années 90 et personne ne râle. C’est drôle ce qui reste en mémoire : le sel qui sèche sur la peau, la première gorgée fraîche, ou juste la lumière du soleil qui danse sur les grottes en pierre pendant qu’on dérivait.