Amsterdam : visite VIP d’un club de strip avec une ex-travailleuse du sexe

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Comment est l’expérience ?

Je l’avoue, j’étais un peu stressé en arrivant devant cette maison discrète au bord du canal à Amsterdam — sans vraiment savoir à quoi m’attendre pour cette visite exclusive dans les coulisses d’un club de strip. La ville semblait différente, plus calme, loin de la foule, mais il y avait une petite tension d’excitation dans l’air. Notre guide, Saskia (qui a travaillé ici), nous a accueillis avec un sourire naturel en nous disant simplement : « Posez-moi toutes vos questions. » Et on l’a fait — ou du moins on a essayé. Entendre ses récits de ses nuits passées ici donnait une dimension bien plus humaine à tout ça que ce que j’imaginais.

Le club en lui-même est… plus chic que ce que j’avais en tête. Du velours partout, des miroirs qui captent des éclats de lumière colorée. On a déambulé du bar jusqu’aux loges où flottait encore un léger parfum — pas entêtant, juste une trace. Saskia nous a montré les petits détails : comment on vérifie toujours ses chaussures avant de monter sur scène (jamais pensé à ça), ou comment certains habitués offrent des cadeaux à leurs danseuses préférées. Elle nous a parlé des règles de sécurité et des tarifs, mais ce sont surtout ses anecdotes — clients maladroits, blagues en coulisses — qui m’ont marqué.

Je ne pensais pas qu’on aurait le droit d’essayer la barre nous-mêmes (mon essai a duré à peine trois secondes avant que je glisse en rigolant). Quelqu’un du groupe a réussi une pirouette et a même eu droit à des applaudissements. Il n’y avait aucune pression, juste une drôle de complicité entre des inconnus qui mettaient pour la première fois les pieds dans un endroit pareil. À un moment, Saskia s’est arrêtée et a dit qu’elle aimait montrer la réalité — pas seulement ce qu’on voit dans les films ou ailleurs. Ça m’a semblé important.

Au bout d’une heure, ma bière était finie et je me suis rendu compte que j’avais cessé d’être mal à l’aise depuis longtemps. Ce n’était pas juste une visite d’un club de strip haut de gamme à Amsterdam — c’était comme enfiler les chaussures de quelqu’un d’autre le temps d’un instant. Aujourd’hui encore, quand je passe devant ces vieilles maisons au bord des canaux la nuit, je pense à toutes ces vies qui se jouent derrière les portes closes.