San Juan : Balade privée en UTV sur la plage & pauses gourmandes à Piñones

4.53

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Comment est l’expérience ?

Il y a ce moment où tu rebondis dans le Can-Am UTV, le sable qui vole derrière nous, et ce ciel d’un bleu incroyable au-dessus d’Isla Verde — je me suis dit : « Voilà, c’est ça, la liberté en vrai. » Notre guide (il me semble qu’il s’appelait Miguel ?) souriait dans le rétroviseur en nous montrant des petits détails qu’on aurait jamais remarqués : un pêcheur qui nous fait signe depuis son bateau, des enfants qui font voler leurs cerfs-volants près de l’eau. Le moteur s’estompe peu à peu, laissant place à une musique qui vient de quelque part — sûrement un bar de plage à Piñones ? Ça se mêlait à l’odeur de pâte frite et d’algues, un parfum qui sentait à fond le Puerto Rico.

Je ne pensais pas qu’on s’arrêterait si souvent pour grignoter, mais franchement, c’était parfait. Dans un des kiosques de Piñones, Li m’a défié de goûter une alcapurria — je l’ai sûrement mal prononcée, parce qu’elle a ri aux éclats, presque renversé son milkshake à la noix de coco. Ces beignets étaient chauds, un peu gras comme il faut, salés par l’air marin. On s’est assis sur des chaises en plastique sous un arbre à raisin de mer, la poussière collant à nos jambes. Des locaux passaient avec leurs assiettes bien remplies, certains nous saluaient d’un signe de tête. Rien de chic, mais tellement authentique.

Ensuite, la plage Vacia Talega — pas du tout déserte, au contraire, pleine de familles car c’était dimanche. L’eau était douce, presque lisse, sauf là où les enfants s’éclaboussaient près du rivage. Notre guide nous a parlé de la forêt de raisins de mer derrière nous (« ce sentier mène à des plages plus calmes si vous voulez »), mais honnêtement, j’avais juste envie de rester là, à regarder la lumière danser sur les vagues. Il y a quelque chose de spécial à avoir du sable entre les orteils après une virée tout-terrain, ça donne l’impression de l’avoir mérité. Ah, et ils m’ont laissé conduire un moment sur le chemin du retour. Mes mains tremblaient un peu au début, puis c’est devenu naturel, le vent fouettant mon visage pendant qu’on filait entre les palmiers.