Phuket : Balade en quad jusqu’au Big Buddha avec vue sur la mer

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Comment est l’expérience ?

J’ai encore un peu de poussière rouge dans mes chaussures ce matin-là — à peine sortis de la ville de Phuket, les moteurs ont commencé à ronronner. Notre guide, Lek, m’a souri en me tendant un casque qui sentait légèrement l’huile de coco (ou c’était mon imagination). Je n’avais jamais conduit de quad, j’étais un peu stressé, mais Lek a pris le temps de nous expliquer chaque commande avant de nous lâcher sur les sentiers. Les premières minutes ont été cahoteuses — j’avais sûrement l’air ridicule — mais très vite, on s’est faufilés entre les plantations d’hévéas et les petits villages où les enfants nous saluaient comme des stars.

La montée vers le Big Buddha est plus bruyante qu’on ne l’imagine ; les moteurs résonnent entre les arbres et un bourdonnement de cigales accompagne le tout. Parfois, on sentait le poulet grillé venant d’un jardin voisin. On s’est arrêtés à un point de vue juste en dessous de la statue — impossible d’y entrer pour l’instant, comme Lek nous l’a expliqué — mais honnêtement, être là, le vent sur le visage et Phuket à nos pieds, ça valait le coup. La mer semblait presque irréelle, avec ses nuances de bleu qui se fondaient dans la brume. Lek nous a raconté que les locaux viennent ici pour prier la chance ; il nous a même montré comment joindre les mains pour le respect (j’ai foiré, il a rigolé).

J’ai pris beaucoup trop de photos en essayant de capturer la statue et la côte dans un seul cliché. Là-haut, c’est plus calme que prévu, à part quelques klaxons de scooters qui montent de la ville. De l’eau en bouteille nous attendait (bien nécessaire), et Lek nous a pointé du doigt quelques îles, dont j’ai déjà oublié la moitié. Sur le chemin du retour, la pluie est tombée d’un coup ; on nous a donné des imperméables fins qui nous faisaient ressembler à des fantômes froissés, mais qui nous ont gardés au sec pour continuer à rigoler.