Aéroport Ezeiza - Buenos Aires : Transfert privé 24h/24 avec suivi de vol

4.96

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Comment est l’expérience ?

On a récupéré nos valises sur le tapis à Ezeiza, un peu sonnés après le vol de nuit, et là, Martín tenait une pancarte avec mon nom — comme il me l’avait promis sur WhatsApp une heure avant. J’avais un peu peur des retards (notre avion a tourné en rond un bon moment), mais lui était déjà au courant. Le hall des arrivées sentait le café et la fatigue des voyageurs. Il a souri, nous a fait signe de venir, puis a aidé avec les bagages sans en faire tout un plat — franchement, ça fait du bien après tout le stress de l’aéroport.

La navette était garée juste à côté, fraîche à l’intérieur alors qu’il faisait lourd dehors (l’été à Buenos Aires, ça rigole pas). Il y avait du WiFi à bord — pas que j’en avais besoin tout de suite, mais mon compagnon oui. On a traversé des quartiers dont j’avais juste entendu parler ; Martín m’a montré où Maradona a grandi pendant qu’on avançait au ralenti dans la circulation. Il plaisantait sur les chauffeurs porteños (« Ce sont tous des artistes ! ») et quand j’ai essayé de prononcer « Belgrano », il a ri mais ne m’a pas corrigé — juste hoché la tête comme si c’était parfait.

Je ne m’attendais pas à ce que le trajet soit aussi paisible après un si long voyage — sans doute parce que pour une fois, quelqu’un d’autre s’occupait de tout. À un feu rouge, j’ai senti ce drôle de mélange d’échappement, de fleurs de jacaranda et de pain frais qui passait par la fenêtre. C’est fou ce qui reste en mémoire. Bref, quand on est arrivés à notre appartement à Palermo (en un peu plus d’une heure), je me sentais plus réveillé que quand on avait atterri. Peut-être l’adrénaline du voyage, ou juste le soulagement.