Toronto - Chutes du Niagara : Croisière en bateau, déjeuner & dégustation de fudge

4.79

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Comment est l’expérience ?

La première chose qui m’a frappé n’était pas le grondement des chutes du Niagara, mais cette fine brume qui venait caresser mes joues à mesure qu’on s’en approchait. Notre guide, Samir, avait ce don de pointer des détails que je n’aurais jamais remarqués seul, comme les mouettes qui frôlaient la surface agitée de l’eau. La croisière à bord du Hornblower était plus intense que prévu — tous debout dans nos ponchos bleus, à moitié rieurs, à moitié hurlants pour se faire entendre par-dessus le vacarme. Je n’entendais plus rien pendant un moment. Franchement, j’ai adoré.

Le déjeuner face aux chutes américaines semblait presque trop calme après toute cette brume. Les vitres du resto étaient striées d’eau et de lumière — ma soupe avait ce petit goût de réconfort, sûrement parce que mes mains étaient encore froides. Un couple un peu plus âgé à côté de nous trinquait à chaque arc-en-ciel qui apparaissait dans la brume (et ça arrivait plus souvent qu’on ne croit). J’ai essayé de prendre une photo, mais je n’ai obtenu que des couleurs floues — pas vraiment digne d’Instagram, mais je la regarde encore de temps en temps.

Après ça, on s’est baladés un peu sur Clifton Hill — les lumières des arcades clignotaient même en plein jour, les enfants traînaient leur fudge au sirop d’érable collant sur des serviettes. Samir nous a emmenés dans une petite boutique pour une dégustation de fudge (j’ai choisi érable-noix, et Li a rigolé quand j’ai tenté de dire « délicieux » en mandarin — j’ai sûrement massacré le mot). Le retour le long de Niagara Parkway était calme, ponctué de partages de photos et d’histoires. C’est drôle comme on peut être fatigué après une simple journée depuis Toronto aux chutes du Niagara, mais en même temps se sentir plus léger ? Peut-être que c’est juste le grondement de l’eau qui reste dans les oreilles bien après le départ.