Hurghada : Spa Cléopâtre, Hammam & Massage avec Transfert

4.66

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Comment est l’expérience ?

La première chose qui m’a frappé, c’est l’odeur — un mélange vif et frais, un peu comme de l’eucalyptus mêlé à une douceur que je n’arrivais pas à identifier. On venait juste d’être récupérés à notre hôtel à Hurghada (le chauffeur était en avance, ce qui m’a un peu déstabilisé), et en un instant, nous voilà plongés dans cette atmosphère brumeuse. Notre guide — je crois qu’elle s’appelait Samira ? — m’a tendu une serviette avec un sourire qui en disait long, comme si elle avait déjà vu des centaines de touristes stressés. Elle nous a demandé de laisser nos chaussures à l’entrée. J’ai hésité un instant (mes chaussettes ne faisaient pas paire), mais personne n’y a prêté attention.

J’ai perdu la notion du temps dans le sauna. Il y a quelque chose dans cette chaleur enveloppante qui vous fait oublier tout le reste. Après dix minutes, peut-être quinze, Samira est revenue nous chercher pour nous conduire au hammam. Les murs étaient lisses sous mes mains, et mes cheveux ont vite commencé à coller à mon front. Elle nous a expliqué le fonctionnement du bain turc — apparemment, le gant de gommage kese ne sert pas seulement à éliminer les peaux mortes, mais aussi les « vieilles inquiétudes ». J’ai trouvé ça poétique.

Le clou du spectacle, c’était le bain Cléopâtre — du marbre partout, une lumière douce qui se reflétait dans une eau presque bleutée par endroits. L’assistante ne parlait pas beaucoup anglais, mais elle a souri quand j’ai sursauté à la fraîcheur de l’eau du bassin. Le massage à la mousse… difficile à décrire sans paraître exagéré. Des bulles chaudes partout, des mains délicates qui dénouaient des tensions dont je n’avais même pas conscience. À un moment, je me suis surpris à rire parce que ça chatouillait plus que ça ne faisait mal. Ensuite, un thé nous attendait dans un salon calme ; la vapeur de menthe s’échappait des tasses pendant que chacun murmurait ou fermait les yeux.

On a aussi pu profiter du jacuzzi — un peu irréel après toute cette chaleur et ce gommage. Ma peau semblait toute neuve, comme si j’avais laissé une partie de la poussière du désert égyptien sur ces dalles de marbre. Sur le chemin du retour à Hurghada, le soleil bas sur les toits, je n’arrêtais pas de penser à cette sensation étrange d’être à la fois fatigué et léger.