Abu Dhabi : Grande Mosquée, Heritage Village & Ferrari World en une journée

4.88

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Comment est l’expérience ?

Je ne m’attendais pas à me sentir aussi petit en approchant de la Grande Mosquée Sheikh Zayed — franchement, c’est difficile à décrire ce premier regard sur ces dômes blancs et tout ce marbre. Notre guide, Khaled, a distribué des foulards à ceux qui en avaient besoin (moi y compris) et nous a expliqué les différents motifs islamiques pendant qu’on avançait doucement à l’intérieur. Le tapis sous mes pieds était plus doux que je l’imaginais. Une légère odeur d’encens flottait dans l’air — peut-être de l’oud ? — et je me suis surpris à chuchoter sans faire exprès. C’est animé, mais étrangement paisible.

Ensuite, on a roulé le long de Sheikh Zayed Road (Khaled plaisantait en disant qu’elle ne finit jamais), en passant devant ces tours de verre qui semblent se pencher vers le soleil. On s’est arrêté devant l’Emirates Palace pour une photo rapide — impossible d’entrer, mais même de l’extérieur on comprend pourquoi il fait tant parler de lui. De l’or partout. Puis direction Heritage Village, que je pensais un peu trop touristique, mais… j’ai aimé bien plus que prévu. Un vieil homme tissait des paniers et souriait à chaque fois que quelqu’un essayait de lui parler en anglais (j’ai juste pointé du doigt et il a hoché la tête). Le vent venu de l’eau sentait le sel et un peu la poussière ; on pouvait presque imaginer Abu Dhabi avant les gratte-ciels.

On a fait un arrêt au Marina Mall (juste le temps d’un café) puis on a pris la route vers Yas Island. Le toit rouge de Ferrari World se voit de loin — il semble presque briller sur le sable. On n’a pas fait d’attractions (c’est en supplément), mais on s’est amusés à prendre des photos rigolotes en faisant semblant d’être pilotes de course. La journée depuis Dubaï jusqu’à Abu Dhabi était bien remplie sans être stressante ; Khaled vérifiait régulièrement que le rythme convenait à tout le monde et si on voulait rester plus longtemps à certains endroits. Il nous a même prévenus pour marchander au souk des tapis — « ne payez jamais le premier prix », nous a-t-il dit en souriant.

Je repense encore à ces instants de calme dans la mosquée — la façon dont la lumière du soleil caressait les détails dorés — et à quel point tout semblait différent à seulement une heure de Dubaï. Si vous êtes curieux d’Abu Dhabi sans vouloir vous prendre la tête avec l’organisation ou risquer de rater l’essentiel, cette visite privée est sans doute la plus simple à faire.