Safari dans le désert de Dubaï : BBQ, balade à dos de chameau & spectacles live

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Comment est l’expérience ?

« Tu as déjà essayé le sandboard ? » me lança Khalid, notre chauffeur, en souriant dans le rétroviseur alors que nous quittions Dubaï. J’ai juste ri — honnêtement, je n’avais presque jamais vu de vraies dunes avant. La ville s’est vite effacée dans le miroir, laissant place à un paysage doré et silencieux, à part le doux ronron de la clim’ de notre Land Cruiser et Khalid qui fredonnait quelque chose. L’air devenait plus sec, avec une douceur poussiéreuse qui collait à la peau. On avait l’impression de courir après le coucher de soleil — peut-être que c’était ça.

Le dune bashing, c’est plus intense que ça en a l’air. Un mélange étrange d’adrénaline et de rires quand on glisse de côté sur une dune, le ventre qui flotte un instant. Mon ami a crié (moi aussi, mais plus discrètement), puis on a roulé dans le sable pour prendre des photos. La lumière était parfaite — pas du genre « Instagram », juste douce, presque endormie. On a essayé le sandboard ensuite ; je suis tombé deux fois avant de trouver l’équilibre. Mes chaussures se sont remplies de sable que je retrouve encore des semaines plus tard.

Le camp au bord du lac m’a surpris — des lanternes partout, des petites tables basses autour de l’eau. Quelqu’un nous a offert des petites tasses de café arabe (amer mais bon) et des dattes si sucrées qu’elles me faisaient mal aux dents. Des chameaux attendaient pas loin ; je dois avouer que j’étais un peu stressé de monter dessus, mais le dresseur a juste souri et claqué la langue, et le chameau s’est levé doucement, comme un ascenseur. Plus tard, on a posé avec un faucon (moi un peu mal à l’aise, pas l’oiseau), on a pu se faire tatouer au henné, et la fumée de la chicha s’élevait dans la nuit.

Le dîner était un festin de viandes grillées et salades — brochettes d’agneau fumées, pain frais encore chaud venu de nulle part. La danseuse orientale tournoyait si vite que sa jupe devenait un flou de couleurs ; puis un spectacle de feu a fait pousser des « oh » quand les flammes ont jailli bien plus haut que prévu. À un moment, j’ai réalisé à quel point tout était calme autour : juste de la musique au loin, des rires à une autre table, et les étoiles qui apparaissaient au-dessus des dunes. C’est fou comme on oublie vite son téléphone là-bas.