Vous serez au bord du cratère d’un volcan actif près de Bandung, sentirez le soufre de Tangkuban Parahu, traverserez des champs de thé enveloppés de brume, tremperez vos jambes fatiguées dans les sources chaudes de Ciater, et dégusterez des fruits tropicaux frais au marché local avant de repartir avec des souvenirs plein la tête.
Je ne pensais pas que l’odeur de soufre me prendrait si vite — à peine sortis à Tangkuban Parahu, elle était là, piquante et étrangement douce dans l’air. Notre guide, Pak Dedi, a juste souri en montrant une petite fumée qui s’échappait du bord du cratère. Il a dit qu’on pouvait parfois entendre le volcan « respirer » si on restait bien immobile. Alors on s’est tus tous ensemble, sauf pour le vibreur d’un téléphone. J’ai senti le sol vibrer sous mes chaussures — ou peut-être que je l’ai imaginé, vu ce qu’il avait dit.
La route depuis Bandung était une explosion de vert. J’ai perdu le compte des nuances. On a croisé des rizières où des femmes au large chapeau se penchaient dans l’eau jusqu’aux chevilles, discutant en travaillant. À un moment, on a ralenti pour laisser passer un troupeau de chèvres qui bloquait la route (personne ne semblait s’en soucier). Ensuite, la plantation de thé — des rangées infinies de feuilles brillantes sous une légère brume. On a essayé d’en cueillir un peu, mais franchement, c’est plus compliqué qu’on croit ; mes doigts ont gardé cette odeur d’herbe pendant des heures.
Le déjeuner était un repas sundanais dans un petit resto au bord de la route, servi à la mode familiale. Le sambal épicé m’a fait couler le nez, mais je n’arrivais pas à m’arrêter d’en manger. Ensuite, un café bien corsé pour réveiller ceux qui avaient somnolé dans le van. En fin d’après-midi, se tremper dans les sources chaudes de Ciater, c’était comme plonger dans une soupe chaude (la bonne). L’eau laissait la peau douce et un peu picotante grâce aux minéraux ; pas de baignade possible, mais on pouvait s’asseoir et laisser flotter les jambes un moment. Certains locaux se faisaient masser au bord du bassin — ça avait l’air tentant, mais j’ai finalement renoncé.
Avant de reprendre la route vers Jakarta, on s’est arrêté dans un marché aux fruits où j’ai goûté le mangoustan pour la première fois (sucré et un peu salissant) et l’ananas miel, presque floral en bouche. Li a rigolé quand j’ai essayé de dire « nanas madu » en bahasa — j’ai sûrement massacré la prononciation. Ce mélange de vapeur volcanique, de rizières boueuses et de jus de fruits collants me trotte encore dans la tête plusieurs jours après.
La journée complète dure généralement entre 10 et 12 heures, transport inclus depuis Jakarta ou Bandung.
Oui, un déjeuner à base de cuisine sundanaise est prévu pendant la visite.
La baignade n’est pas autorisée ; vous pouvez tremper vos jambes ou votre corps, mais pas nager.
La visite convient à tous les niveaux de forme ; la marche est modérée et les déplacements se font en véhicule.
Vous pourrez déguster ananas miel, mangoustan, ramboutan, fruit du serpent et d’autres selon la saison.
La visite inclut une prise en charge en véhicule climatisé ; des options de transport public sont aussi proches.
Oui, un arrêt est prévu dans une grande plantation de thé pour découvrir sa culture et sa récolte.
Tous les billets d’entrée et frais sont compris dans votre réservation.
Votre journée comprend un transport climatisé avec prise en charge à proximité, tous les billets pour le volcan Tangkuban Parahu et les sources chaudes de Ciater, de l’eau en bouteille tout au long du parcours, des balades guidées dans les plantations de thé et rizières avec des explications locales, la dégustation de quatre fruits tropicaux frais sur un marché animé, ainsi qu’un copieux déjeuner sundanais avant le retour à Jakarta ou au centre de Bandung.
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