Uluwatu et plages de Bali : visite privée avec danse Kecak

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Comment est l’expérience ?

« Vous avez déjà vu un singe voler des lunettes de soleil ? » nous a lancé Putu, notre chauffeur, en arrivant au temple d’Uluwatu. À peine avais-je ri qu’un petit macaque a filé devant la voiture — donc, attention à vos affaires. La journée a commencé plus tôt que d’habitude en vacances, mais la lumière sur la plage de Pandawa avait cette douceur dorée typique de Bali, avec l’odeur des noix de coco et l’air salé. Les falaises sont impressionnantes, ornées de statues sculptées directement dans la roche — on m’a dit que ce sont les cinq Pandavas du Mahabharata. C’est fou comme le silence s’installe quand on descend vers l’eau ; juste le vent, le bruit lointain des scooters, puis soudain des enfants qui s’éclaboussent dans une mer turquoise.

Putu a proposé qu’on fasse un saut à Padang-Padang si la circulation le permettait. On a eu le temps — un arrêt rapide, mais je comprends pourquoi on l’appelle « la plage du cinéma ». Le sable y est si fin qu’il est resté coincé entre mes orteils pendant des heures. En fin d’après-midi, on est partis vers Uluwatu. Le temple est perché au bord de la falaise, comme s’il défiait l’océan de s’approcher. J’ai essayé de comprendre les chants du prêtre, mais mon bahasa est vraiment limité (Putu a juste souri). Juste avant le coucher du soleil, tout le monde s’est rassemblé pour la danse du feu Kecak — plus de quarante hommes assis en cercle, répétant « cak cak cak » pendant que les danseurs évoluaient dans la fumée et la lumière orangée. C’est hypnotisant. Je ne pensais pas avoir des frissons, mais ils étaient bien là.

Après, on a descendu jusqu’à la plage de Jimbaran pour dîner — des tables installées pieds nus sur le sable. Le poisson grillé avait ce goût fumé et sucré, accompagné d’un sambal piquant qui m’a presque fait verser une larme (dans le bon sens). Des avions clignotaient au-dessus de nous, en train d’atterrir à l’aéroport de Denpasar pendant qu’on mangeait. C’était à la fois animé et paisible — difficile à décrire si on n’y est pas. Je repense souvent à cette vue quand j’entends le bruit des vagues chez moi.