Bangkok : Cours de cuisine thaï et balade au marché avec Maliwan

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Comment est l’expérience ?

Je ne pensais pas que les dalles mouillées sous mes pieds me réveilleraient plus vite que mon café, mais c’est ainsi que notre cours de cuisine thaïe à Bangkok a commencé—directement au marché local. Maliwan, notre prof, nous a fait signe avec un sourire en montrant des bouquets de basilic sacré et de citronnelle que je n’avais vus jusque-là que dans des recettes. Une odeur verte, piquante, flottait partout, mêlée à celle de friture venant d’un étal voisin. Elle nous a appris à dire « kaffir lime » en thaï—j’ai essayé, raté deux fois. Li a quand même rigolé.

De retour dans la cuisine (à deux pas du marché), Maliwan a distribué les tabliers et montré comment trancher le galanga sans perdre un doigt. L’endroit était petit mais lumineux, avec des ventilateurs qui tournaient au plafond et tout le monde un peu serré—on se serait cru dans la cuisine de quelqu’un plutôt qu’à un cours. On a commencé par le pad thaï ; je me souviens encore du crépitement quand mes nouilles ont touché le wok. Maliwan surveillait, mais m’a laissé faire une erreur avant d’intervenir. Le déjeuner avait un goût encore meilleur parce qu’on l’avait fait nous-mêmes—un riz collant, sucré et épicé en accompagnement.

Je suis reparti avec des recettes imprimées (et un e-certificat qui m’a fait rire—mon écriture est vraiment nulle dessus). Tout était simple mais bien pensé—Maliwan a demandé dès le début si quelqu’un avait des allergies et s’est assurée que tout le monde avait ce dont il avait besoin. Je repense souvent au moment où elle nous a fait goûter la sauce poisson directement à la cuillère—salée, presque fumée—et elle souriait pendant qu’on faisait des grimaces. Si vous cherchez du vrai à Bangkok, c’est ici que ça se passe.