Albufeira : Croisière BBQ plage, grotte de Benagil & bar ouvert

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Comment est l’expérience ?

Je l’avoue, j’étais un peu sceptique à propos du « barbecue sur la plage ». Je m’imaginais un truc un peu cliché — vous savez, chaises en plastique et burgers tièdes. Mais dès qu’on a quitté la marina d’Albufeira à bord de ce catamaran (le Belize Segundo), tout ça s’est envolé. L’air marin était vif et salé, et on entendait le murmure des conversations portugaises de l’équipage pendant qu’on passait devant ces formations rocheuses sauvages — quelqu’un a même montré « l’Éléphant », qui ressemble vraiment à un éléphant quand on plisse les yeux. Notre guide Rui nous racontait des histoires de naufrages et d’anciens pêcheurs. J’ai essayé de répéter un nom de grotte en portugais et je me suis complètement planté, il s’est juste contenté de sourire. Ce n’est pas aussi simple qu’on croit.

La grotte de Benagil est encore plus incroyable en vrai — la lumière qui filtre par ce trou rond au plafond, qui résonne contre les parois de pierre. Un silence s’installe quand on flotte à l’intérieur, interrompu seulement par le clic des appareils photo ou un « wow » chuchoté (je sais, mais on a vraiment envie de chuchoter). Ensuite, on a jeté l’ancre sur une plage que je n’aurais jamais trouvée tout seul — aucune trace de pas à part les nôtres. Le sable était chaud sous les pieds, et je n’arrêtais pas d’enlever des petits morceaux de coquillages coincés entre mes orteils. Le déjeuner sentait déjà le charbon et l’ail avant même que je le voie : poisson grillé, poulet, salades, sangria servie dans des gobelets en plastique. Les gens passaient de la baignade au repas ; un gamin a même essayé de creuser un tunnel jusqu’en Espagne.

Ce n’était pas du luxe — juste une ambiance détendue. Le bar ouvert signifiait bière fraîche ou vin à volonté (j’ai peut-être perdu le compte après deux verres). Quelqu’un a lancé de la musique sur son téléphone mais c’était surtout le bruit des vagues et des rires qui montaient jusqu’aux falaises. Rui nous a appris à dire « santé » en portugais (« saúde ! ») et il a bien rigolé quand on a tous massacré le mot ensemble. Sur le chemin du retour à la marina d’Albufeira, le soleil sur la peau mais le cœur léger, j’ai réalisé que je n’avais presque pas regardé mon téléphone de la journée. Ça n’arrive plus souvent.