Poznań : Balade guidée dans la vieille ville et le quartier impérial

4.99

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Comment est l’expérience ?

Ce qui m’a tout de suite frappé, c’est le claquement des talons sur les pavés — en plein cœur de la vieille place du marché de Poznań, où tout semble vibrer d’une vie propre. Notre guide, Marta, nous a fait signe près de l’ancien hôtel de ville (avec son foulard vif, impossible de la louper). Elle a pointé la tour de l’horloge en nous racontant l’histoire des chèvres qui s’affrontent tous les jours à midi. Je n’avais pas tout compris jusqu’à ce qu’elle mime la scène — on a tous éclaté de rire. L’air sentait le pain chaud venant d’une boulangerie pas loin, et j’ai même perçu une touche sucrée. Sans doute ces fameux croissants de la Saint-Martin dont elle parlait ?

On a déambulé à l’ombre du château royal — sans y entrer, juste dehors pendant que Marta expliquait comment il avait été reconstruit après la Seconde Guerre mondiale. Elle est devenue un peu songeuse en évoquant cette période. Des étudiants se prélassaient sur les bancs, quelqu’un grattait la guitare un peu à l’écart ; on aurait presque pu oublier qu’on était en visite guidée. Je passais la main sur les murs de pierre froide à chaque arrêt (j’ai ce tic partout). Le château impérial semblait presque déplacé — tellement plus récent que tout le reste autour. Apparemment, c’est la plus jeune résidence impériale d’Europe ? Ça m’a surpris plus que je ne l’imaginais.

J’ai aimé comment Marta glissait des anecdotes sur l’histoire et la gastronomie de Poznań — comme les débats passionnés sur qui fait les meilleures pyry z gzikiem (je n’arrive toujours pas à prononcer ça correctement). Elle nous a même montré son spot préféré pour les pierogi, mais a précisé qu’il faudrait revenir pour le déjeuner, car cette balade ne comprend pas de pause gourmande. C’était moins une leçon qu’une vraie balade entre amis qui aiment leur ville. À la fin, mes pieds étaient fatigués mais ma tête pleine de petites histoires et de moments drôles — comme ces chèvres, encore et toujours. Je repense souvent à cette vue sur la place en partant ; des couleurs partout, des voix qui résonnent sur les vieux murs.